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Le pèlerinage
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Petite histoire du pélerinage
Au Moyen-Age, Saint-Jacques de Compostelle comptait parmi les trois grands lieux de pèlerinage auquel tout bon Chrétien se devait d'aller. De même que, de nos jours, la Mecque attire les croyants de confession musulmane, à l'époque, les Chrétiens se rendaient à Rome pour se recueillir sur les tombeaux de Pierre et Paul, à Jérusalem et...à Saint Jacques de Compostelle. Pourquoi un tel engouement pour ce lieu aussi éloigné des origines de la religion, ou du siège de son autorité ? La petite ville espagnole est en réalité la dernière demeure de Saint-Jacques, dont la vie fut étroitement liée à celle du Christ.
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Aux environs de l'an 800, on découvre au large des côtes espagnoles le sépulcre de Saint-Jacques, frère de Saint-Jean et grand martyr de la chrétienté. Appelé par Jésus alors qu'il était en train de pêcher dans les eaux de Tibériade, Saint-Jacques évangélisa l’Espagne avant d’être martyrisé et décapité à Jérusalem sous les ordres du roi Hérode, vers 44 après Jésus-Christ. Son corps fut livré en pâture aux chiens, avant d'être recueilli par ses compagnons. Ceux-ci placèrent sa dépouille dans une embarcation, qui vint s’échouer à Padron, sur les côtes de Galice. Guidée par un ange, elle avait navigué à travers la Méditerranée et franchi le détroit de Gibraltar.
Naissance des Chemins de Compostelle
En 1140, un moine poitevin, Aymeric Picaud, trace les premiers itinéraires pour Saint-Jacques de Compostelle dans le Codex Calixtinus. Dès lors, les Chrétiens venus des quatre coins de l'Europe, de l'Oural, à la Scandinavie, passeront par la France pour traverser les Pyrénées et se rendre au lieu sacré. Les quatre chemins historiques définis au XIIe siècle sont, de nos jours encore, empruntés par les pèlerins.
La "via Podensis", dite voie du Puy-en-Velay
C'est la plus ancienne des routes qui mènent à Compostelle. D'une longueur de 1530 km, elle part du Puy-en-Velay et fut inaugurée en 951 par Godelsac, évêque de la commune. Elle est en fait un prolongement d'une voie d'Europe centrale, l'Oberstrasse ( "la route haute"). De nombreux pèlerins venus de Pologne, de Hongrie, d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse l'utilisaient. Elle passe par des hauts lieux du pèlerinage : les sanctuaires de Conques, de Moissac, de Rocamadour et Roncesvalles, et reste aujourd'hui la voie la plus fréquentée. C'est par conséquent sur ce chemin que l'hébergement est le plus dense. Comme pour la voie Turonensis elle nécessite 62 jours de marche.
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